Le pavillon noir est sur la marmite..
« Y EN A MARRE »
Tempête sous des crânes..
Belle leçon que donne May à beaucoup qui se désolent d’être au chômage avec des diplômes en poche. Le diplôme n’est pas le passeport à l’emploi advitam æternam.
En France on a le culte du diplôme, il assure une certaine connaissance mais pas pour autant de l’intelligence. On peut éponger des tas de données et ne pas savoir, pour autant, évoluer avec correctement.
Si vous n’avez pas suivi le cursus organisé, malgré vos connaissances acquises par expériences, elles ne sont pas évaluées de la même manière.
Pourtant, bon nombre d’autodidactes sont à la base de beaucoup de découvertes.
Dans un sens, le diplôme peut même devenir un empêchement de progression dans le contentement de l’acquit.
Vu la dépréciation dans laquelle que certains diplômes basiques sont tombés, il est normal que certains autres soient également mis en doute et qu’il faut une évaluation professionnelle sur le « tas ».
D’où une certaine appréhension de jeunes qui se croyaient avoir un sésame en poche pour entrer sans encombres sur le marché du travail.
Quant à la précarité elle est surtout due par un certain marasme économique en France. A cela il faut trouver des solutions, les expliquer clairement pour leur acceptation. Aussi ne pas avoir de refus systématiques de la part de ceux qui ne veulent pas que l’on touche aux convenances actuelles. Elles pouvaient être bonnes à un moment donné, mais tout évolue et il faut s’adapter. Sinon c’est la sclérose où la France est tombée depuis deux décennies. Et la vie à crédit ne peut pas durer éternellement.. car plus dur sera la chute...!
On peut n’être que d’accord avec Carpo… sur ce qu’il dit du pouvoir. Le pouvoir pour le pouvoir est la plaie des plaies pour les peuples.
Et ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est que les politiques ne font pas que passer comme le dit l’Anar, ils s’incrustent. On voit les mêmes depuis des décennies. Les « filles de joie » ont plus d’amour propre et de dignité par rapport à beaucoup d’entre eux, prêts à tout pour conserver la place.
Voyez au Sénat, dans les conseils de régions ou tout autres postes de responsabilités. Les systèmes, de gauche ou de droite verrouillent tout. Je les mets dos à dos dans la façon désastreuse de gouverner le pays et pour l’emploi de leurs magouilles opportunistes. Où se trouvent les intérêts du pays et des citoyens dans ces invectives de partis.. ?
L’Anar a raison de poser la question concernant les jeunes. C’est une insécurité ambiante et progressive qui a mené les jeunes à contester une décision qu’ils ne comprenaient pas et bien entretenue par des partis politiques. Peu importe que cela provienne de gauche ou de droite, c’est le principe de manipulation à des fins politiciennes qui est exécrable et condamnable. Surtout lorsque cela se passe sur le dos de la jeunesse.
Mais on peut croire que ces politiciens en seront pour leurs frais.
Ce nouveau mai 1968-2006 qu’ils voudraient risque d’être déçu.
A l’analyse, à part quelques groupuscules politisés, la plupart des jeunes ne le sont pas et ne veulent pas se retrouver endoctrinés dans une mouvance politique.
Les jeunes recherchent une reconnaissance et une autre prise en compte de leur avenir en interpellant le gouvernement, après les maladresses de celui-ci dans la présentation du CPE.
Il va falloir que ces politiques ne traitent plus avec condescendance une partie de la population. Qu’ils comprennent qu’i y a une jeunesse plus réfléchie et responsable qu’ils ne pouvaient l’être au même âge.
Au fond, s’ils ne veulent pas du CPE, c’est leur problème, mais qu’ils le décide par eux-mêmes, après réflexions, et non pas sur les suppositions et les d’arrières pensées de politiciens ou de syndicalistes.
Il aurait été préférable de donner la chance à ce projet de faire ses preuves.
Un bon ouvrier qualifié et rôdé à la pratique de son entreprise, vaudra pour un patron honnête davantage qu’un multi CPE qui pourrait partir à la concurrence. Un CDI, peut également prendre fin à tout moment.
Quant au sociologues que regrettent notre ami l’Anar, il en existe et des très bons avec des analyses très pointues, mais malheureusement ils ne sont guère entendus par les formations politiques. Il faut parfois, même souvent, avoir la couleur adéquate pour l’être puis écoutés.
Voici des auteurs don t les travaux intéressent, da façon particulière notre actualité.
*- Michel FIZE, Sociologue, étude sur l’adolescence, spécialiste des questions de l’adolescence, de la jeunesse et de la famille,
*- Michel Crozier, Sociologue, Eminent théoricien de la bureaucratie, de la sociologie des organisations. Il est le grand critique du phénomène bureaucratique.
Malheureusement, c'est le seul système que connaisse la France pour s organiser.
*- Jean-Paul Brighelli, Normalien, agrégé de Lettres, longtemps impliqué dans l'édition scolaire et para-scolaire, analyse avec une lucidité féroce, sans nostalgie exagérée, cette école de la réussite devenue si souvent école de l'échec programmé et donne des solutions pour une école de demain. Voir son livre « La fabrique du crétin »
De toutes manières, les politiques n’aiment pas que les choses changent car ils ont peur de ne plus maîtriser les évènements.
D’où, de temps à autre, l’utilité d’une petite révolution… Le pavillon noir est dressé..
Mais comme le dit quelqu’un dans le poste...vous savez ce que j’en dis…… ce n’est juste que mon avis. A vos commentaires et bonne journée à tous.
Le Mistigri.
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