Et c’est reparti...
<< Y EN A MARRE >>
Le lait est redescendu.. alors.. !
Un peu de recul à l’occasion de ces vacances de pâques, le ciel bleu, le soleil, les p’tits zozieaux et les ballades à vélo, rien de tel pour oublier quelque peu le lamentable spectacle de la mise en bière du CPE.
Mise en bière toute relative, car au lieu d’être généralisé il sera davantage ciblé et mis en application vers ceux qui en ont le plus besoin. Il aurait été plus judicieux de le préciser dès le départ ou lors des amendements. Cela aurait évité une maladroite présentation suivie de ce lamentable entêtement.
Cette escapade du CPE aura surtout servi à mettre en évidence le mal être et le mal vivre de beaucoup en France.
Cet épisode du CPE n’était, somme toute, qu’un prétexte.
Ce qui est déplorable c’est que tous ces bons sentiments et cette volonté déployés seront surtout profitables aux politiques et autres opportunistes. Bien loin des espoirs soulevés pour une amélioration des conditions de vie.
Pour une remise en situation, et relancer le débat, quelques réflexions sur les commentaires que vous avez émis lors de ce dernier édito :
CPE : "Nos étudiants vivent dans le rêve et l'illusion"
« Nous sommes dans un pays têtu. Les Français sont pleins de préjugés et, malheureusement, nos étudiants, comme une partie de l'opinion publique française, vivent dans le rêve et dans l'illusion. Ils croient que tout leur est dû. C'est un caprice d'enfant gâté.
A n’espérer qu’un travail sûr et sécuriser de fonctionnaire, je trouve cela triste d'avoir 60 ans d'âge mental quand on en a 20 à l'état civil. Surtout, la réalité, c'est que dans le secteur public, et encore plus dans le secteur privé, on ne crée pas des emplois pour faire plaisir aux gens mais pour répondre à un besoin. Et il se trouve que beaucoup de diplômés de l'enseignement supérieur ne sont pas à même d'occuper immédiatement un emploi de façon efficace dans une entreprise.
Certains sont manipulés, d'autres ont décidé d'en découdre.
: Nous sommes dans un pays où il y a un énorme problème de relation entre la formation des jeunes et les besoins du marché de l'emploi. Le problème vient à la base du fait que les lycéens ne sont pas ou mal orientés vers les études supérieures. Les meilleurs sont envoyés en classes préparatoires pour les grandes écoles, ceux qui viennent du secteur technique vont dans des BTS ou des IUT où ils réussissent bien. Le reste, une large majorité, se débrouille et va n'importe où. Cela aboutit à des catastrophes. Ce problème, on ne le regarde pas en face. Et on le paie très cher. De nombreux jeunes sont dans la détresse. Ils ont besoin d'acquérir un métier et l'université ne sait pas le leur donner. Avoir une licence de philosophie, c'est un très bon diplôme, mais avec lequel il est impossible d'être opérationnel tout de suite dans une entreprise. En recrutant un jeune comme cela, l'entreprise aussi prend un risque
Je suis seul ! Un certain nombre de mes collègues essaient de temporiser, de minimiser les dégâts, et ne s'expriment pas sur le fond et en particulier sur l'occupation. Moi je dis clairement que c'est illégal et scandaleux ! C'est une atteinte aux droits de l'Homme, aux libertés fondamentales. Il y a des universités, des institutions, un gouvernement, un Parlement, et je ne supporte pas l'idée que le pouvoir soit dans la rue, et qu'une minorité d'étudiants excités et sans véritable objectif raisonnable par rapport à ce qu'est une université, empêche la transmission du savoir. Je suis choqué, scandalisé et je regrette d'être le seul à le dire.
Deuxièmement, je ne suis pas contre un débat politique à l'université, mais un certain nombre de présidents ont mis de l'huile sur le feu en encourageant les étudiants à tenir des assemblées générales et en les laissant occuper les établissements la nuit. On sait très bien que cela dérive toujours très rapidement. Moi, je suis devant le fait accompli puisque c'est le préfet de police qui a fermé la Sorbonne, pour des raisons de sécurité. Mais le devoir d'un président est de faire régner l'ordre et de permettre à tous, enseignants et étudiants, d'entrer dans les sites.
Depuis un mois, la Sorbonne est protégée parce que presque tous les soirs des groupes viennent pour jeter des pavés et des cocktails molotov pour tenter de reprendre la fac ».
Jean-Robert PITTE, Président de l’Université Paris-IV Sorbonne
On a l’impression que certaines de ces paroles ont déjà été écrites sur ce blog.
Aussi, lorsque l’on s’insurge contre les « gauchos bêlants », on parle de ceux qui ont saccagé des universités et certains lycées dont la médiocrité s’est étalée en dégradations et tag sur les murs. Dont seule la violence est moyen d’expression et pour qui le mot démocratie n’est qu’un simple prétexte ou paravent.
Il est bien de rappeler que le droit de vote est à 18 ans et qu’il est plus judicieux de l’employer que de défiler dans les rues. Au lycée il faudra attendre encore un peu. Rien ne sert à brûler les étapes. Regarder, écouter et apprendre. A l’université il sera temps de s’exprimer et de s’affirmer
Il n’est pas question d’imposer le travail aux enfants de 15 ans. Seulement de laisser l’opportunité à ceux qui se trouvent en apprentissage ou en alternance dans une entreprise de pouvoir le faire du fait que la loi l’interdisait en dessous de 16 ans ainsi que le travail de nuit. C’est mieux que de glander dans les rues lorsqu’on est en échec scolaire.
Les amalgames sont parfois faits un peu trop rapidement. Nous ne sommes pas en Inde où les enfants, eux, n’ont pas le choix et sont exploités dès l’âge de 5 ans.
Un aparté sur un « anniversaire des immigrés sans papiers » qui ont péri brûlés. Je n’ai entendu aucun mea culpa de ceux qui, irresponsables ou inconscients, dans un humanisme à bon marché ou de sensiblerie mal à propos, encouragent ou facilitent la venue de migrants que nous ne pouvons assumer. Auxquels nous ne pouvons non seulement donner du travail ni non plus assurer d’un couvert.
Et cela est faire injure à tous nos ressortissants au chômage qui ne peuvent sinon plus se loger ni se nourrir. Même certains, ayant un travail ne peuvent même plus se loger.
Quand arrêterons nous de marcher sur la tête.
Il est un vieux dicton de notre pays qui dit : que charité bien ordonnée commence par soi-même.
C’est de cette façon que nous pouvons atteindre une certaine sérénité pour venir efficacement en aide aux autres. Mais que les généreux avec l’argent public de tous, aient le courage d’aller dans les pays aider sur place des gens qui seraient cent fois plus heureux de pouvoir rester chez eux.
Surtout qu’il en ait certains qui ne viennent ici qu’avec le seul intérêt de pouvoir vivre tranquillement aux frais de la république.
Certains propos laissent assez pensif ; venant d’un immigré clandestin dont la femme et deux enfants étant morts dans l’incendie de l’hôtel où ils vivaient, s’inquiétait seulement de trouver un appartement de 90 M2 pour loger son autre femme qui était encore en Afrique ainsi que ses autres enfants avec celle-ci. Femme et enfants de rechange et c’est reparti pour un tour. Effarant à entendre. Les précédents oubliés, ne servant que de caution pour obtenir des avantages comme ci cela était un droit et un dû qui lui revenaient. Qu’a t-on besoin d’accueillir de telles personnes sur notre sol au détriment de nos ressortissants qui ont autant de besoins.
On accepte bien de soigner aux frais da la république certain président qui ne cesse de vomir sur notre pays ou d’insulter une communauté de nos ressortissants.
Alors pourquoi se gêner envers notre république bonasse et considérée comme une moins que rien. Sommes-nous devenus un peuple de masos exsangue de tout amour propre et de fierté.
Mais comme le dit quelqu’un dans le poste.…..vous savez ce que j’en dis…… ce n’est juste que mon avis.
A vos commentaires et bonne journée à tous.
Le Mistigri.
PS_ Merci à tous ceux qui m’ont témoigné leur sympathie de quelque manière que ce soit.
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