Que de la poudre aux yeux
« Y EN A MARRE »
Faut pas rêver… !
Il était bien d’écouter et de voir venir au lieu de sauter, à l’instant, sur la contradiction. Mais il arrive un moment où il devient difficile de ne pas réagir après s’être infusé pendant des semaines les tambourinages et autres sonneries d’annonces et de surenchères.
On ne manque pas d’estomac chez les socialos.
Après tout ce battage et de poudre aux yeux voilà le triste réalisme qui reprend le dessus.
On a failli voir ce que l’on devait voir à travers tous ces effets d’annonces concernant une ère nouvelle faite de changements dans la manière de gouverner et d’aborder les problèmes.
MOI JE ceci… MOI JE cela… MOI JE.. LA MERE PATRIE INCARNEE.. vous aurez tout … même ce que vous ne demandez pas.
En somme une campagne pour élection municipale avec menus à la carte.
Les belles espérances abondamment distribuées à tous et le beau programme annoncé ont pris du plomb dans l’aile.
Comment était-il possible de penser un seul instant que toutes ces promesses faites bien souvent au-delà de ce que les gens pouvaient espérer, avaient la moindre chance de crédibilité.
Après l’euphorie des envolées et le désir de faire rêver le Peuple avec des chimères, le réalisme reprenant le dessus, fallait bien redescendre sur terre. Surtout après que l’expert comptable de ces promesses a préféré prendre la tangente que de se retrouver à la base d’un plombage financier.
Elle a battu le rappel à la soupe et revoilà chacun, avec sa louche, les ambitieux sans scrupule prêts à assouvir leur ambition personnelle. Il faut dire qu’elle est bonne la soupe de la république mijotée et distribuée aux frais du contribuable.
Oubliés les sarcasmes insultants, les petits noms d’oiseaux généreusement distribués. le sexisme ostentatoire affiché par les évincés et tous les autres
Les«éléphants » ressuscités sont de retour avec la kyrielle des autres vautours
La considération qu’ils lui portaient ne devrait pas leur procurer la moindre fierté d’avoir été battu par plus « pire » que soi, du moins à les entendre.
Oubliés les tristes figures de la réunion de Villepinte de tous les « ancêtres éléphantesques » du parti. Mis à part Lang, l’opportuniste qui avait su comprendre assez tôt qu’il ne ferait pas le poids, et qui s’était réservé la place du prince. Va falloir qu’il révise ses ambitions le Iznogoud socialiste.
La nouvelle Louise Michel sauveuse de la république, après toutes ses belles promesses, a dû se rendre compte qu’elle ne tiendrait pas la distance toute seule avec tous ces vieux croûtons en embuscade affûtés pour une campagne de croche pattes qui s’annonçait.
Mais il n’est pas sur que cela soit bien vu et accepter par ceux qu’on a bassinés de changement, de politique différente, pour revenir à la case départ avec encore et toujours les mêmes têtes.
De la nouveauté dans la continuité… comme d’habitude.
Et la cerise sur le gâteau on reforme l’équipe perdante avec le capitaine « la scoumoune » en remettant Lolo Jospin dans le circuit.
Il semble que François Bayrou, le matois, avec son ton et ses arguments frappés au coin du bon sens aient donné à réfléchir. Par ses appels du pied devant la mésentente affichée des socialos, il est possible que cela ait dû leur donner à réfléchir sur une autre stratégie à tenir.
Si avec cela les socialos marchent dans ce revirement, c’est qu’ils sont vraiment désignés à se faire rouler dans la farine par des idéologies aveugles et prêts à avaler les moindres promesses s’enfilant comme des perles sur un collier.
Alors bon courage pour supporter de revoir de nouveau tous ces arrivistes venir leur tenir le crachoir avec le sempiternel discours de la brosse à reluire.
Mais comme le disait quelqu’un dans le poste… vous savez ce que j’en dis, ce n’est juste que mon avis.
A vos commentaires et bonne journée à tous.
Le Mistigri
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