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Au Bistrot du Coin
9 janvier 2006

Indécrottables les Français

le_mistigri24    «  Y   EN  A  MARRE  »

Voilà que l’on remet en scène « l’homme à la triste figure ».

Les Français ont vraiment l a mémoire courte.. à moins que ce soit un coup de marketing des caciques de la rue Solferino, histoire de se redonner une virginité. La tonton mania  est remise au goût du jour… puisque la mayonnaise « Jospiniste » n’a pas prise. Monsieur est toujours sur son nuage depuis qu’il s’est trouvé sélectionné Premier Ministre, à la veille de se laisser glisser vers la retraite dans une ambassade ou Consulat lointain.

Il n’a pas digéré  de s’être fait doubler par quelqu’un qui n’y voyait que d’un œil. Crime de lèse-majesté. On se sublime d’une « référence » plus que décriée, faute de mieux, histoire de réchauffer les cœurs et les esprits. D’un côté il y avait le « Grand »… Fallait bien un pendant… le « Petit » ou la « Mite ».

Il est vrai que les défunts sont plutôt dociles dans ce genre d’exercice.. Ce qui est assez comique et paradoxal, connaissant les deux nominés. 

S’il y a un là-haut, ils doivent bien se marrer de voir  « leurs nains », puisque c’est ainsi qu’ils se positionnent, s’affairer au nom du message laissé, de la  mémoire sublimée, du sillon tracé et autres allégories plus fumeuses les unes que les autres.

Journaux, écrits, interviews télévisées. Tirs de barrage tous azimuts. Le bal des faux- culs est ouvert. Ce qui ne va pas nous réjouir vu que ce sont toujours  les mêmes  qui s’y pressent.  Et qu’avec le temps leurs têtes de marrant ne s’améliorent pas.  On pourrait choisir mieux, mais les « jeunots » ont été muselés (dommage). C’est le bal des vampires annoncé. 

C’est vrai que certaine effigie du Tonton pourrait faire une bonne affiche. Avec le temps la mémoire arrondissant bien des angles  crée  un imaginaire  au bord de l’angélisme des anciens démoniaques désignés.

De toute manière les Français ont besoin de construire leur histoire à travers les images embellies des  guides ou des pères défunts  se rapportant à la nation. Si vous saviez comme on s’en moque et les nouvelles générations davantage encore.

Sachant depuis longtemps comment pensent les hommes politiques, laissons  à d’autres, historiens, philosophes et autres penseurs reconnus et patentés de s’occuper de ces cogitations.

-  On a eu un intermède avec le Directoire, puis le Consulat, où le Peuple  tenta de gouverner par lui-même et d’instaurer la démocratie.

Malgré la révolution et les têtes coupées, nous retombons dans nos travers avec la monarchie impériale du Ier Empire.

-  Retour à la case départ dans la royauté,  avec Louis XVIII, Charles X,  Louis Philippe. 

-  Puis de nouveau retour à la Monarchie Impériale du Second Empire avec Napoléon III malgré l’appellation d’Empereur – Président.

-  Après la Commune.. 3ème & 4ème République. Une série de foutoirs, la valse des gouvernements et des présidents aux chrysanthèmes.

-  Et puis nouveau régime, la 5ème  République. Celui  cette fois de la monarchie Présidentielle.

Le guide, le berger, un tantinet despotique et faux bon enfant s’impose à nos pensées. Le Grand a remis au goût du jour le suffrage universel, mais plus pour une question de forme et que de fond.

Mais on ne peut nier ni la sincérité, ni  le sens de l’Etat dans le souci du Pays.

-  Un deuxième Président dans la même veine, sincère et courageux.

-  Et un troisième Président, genre - Bobo – royaliste – démago - mégalo, qui se voulait près du peuple. Seuls les éboueurs  y trouvèrent leur compte à l’heure du p’tit dèj. Il relança une accordéoniste cocardière.

I

La suite, grave et navrante,  une réplique de Louis XI  vient se river sur le trône, se disant incarner le bon petit peuple mon C .. oui..!  Ce monarque  n’a eu cesse de se regarder régner, figé sur son trône, tirant les ficelles, faisant et défaisant, retirant ou distri buant les largesses de l’Etat. Il lui fallait une cour, …ce fut une basse-cour. Démagogue dans la démesure du verbe.

Avait-il réellement autant d’assurance et de confiance en lui, qu’il le laissait paraître pour développer autant de méfiance et de barrières entre lui et ses contemporains. De développer à ce point le goût du secret et de l’investigation. Peut- être que le poids des vestes portées le gênait aux entournures. Comment les gens ont-ils pu lui remettre le couvert une deuxième fois avec toute cette morgue qui  découlait de sa personne…

-  Et dans le cours actuel, on se retrouve avec un Président genre « Hussard de la République ». Ca passe ou ça casse.  Quelle belle assiette  tout de même car lorsque ça casse ,bien vite il est de nouveau en selle. Pas facile de lui faire perdre pied.                                                                                                           Même s’il dégage beaucoup de sympathie, on n’en peu plus d’être gouverné avec un système obsolète. Responsable, mais pas coupable.. Y EN A MARRE.

A quoi sert d’avoir une présidence de la République qui cultive le secret d’Etat, le mensonge et qui ne tient pas compte  du désir des gens. Qui également nous impose des politiques personnelles à vues basses, sans prévisions ni concertation ( il nous suffit d'avoir le café turc et les croissants sans pour cela avoir les serveurs à la maison ).  Et aussi qui se calfeutre dernière un Premier Ministre.

Il serait préférable que nous ayons  seulement  un gouvernement responsable et qui décide lui-même de sa politique. Dans certains pays démocratiques cela fonctionne très bien. Encore une fois.. Y EN A MARRE de l’exception française lorsqu’elle est dans l'erreur ou fait dans la démagogie avec sa politique extérieure qui vient compliquer notre politique intérieure.

Depuis la révolution on n’a pour ainsi dire jamais pu couper le cordon avec l’histoire de nos dirigeants et de nous en dissocier. Nous sommes toujours dans le paroxysme du père,  du guide, de la référence. Cela nous rassure -t’il quelque part ? … Mais est-on mûr pour  une réelle émancipation.. ?

Peut-être sommes-nous dans le complexe de Louis XVI et de Marie Antoinette et que nous culpabilisons de leur avoir coupé la tête.

Le comble viendra peut-être d'une présidence féminine.

Non pas parce qu’elle sera féminine, pas du tout. Mais parce que si notre Présidente de la République s’appelle « Royale », on aura bu la coupe jusqu’à la lie.

Qu’elle se rassure « La veuve » a été rangée aux accessoires historiques.

En France on n’a pas peur des paradoxes.

Mais comme le dit quelqu’un dans le poste.…vous savez ce que j’en dis…… ce n’est juste que mon avis.                                                                                                                                                                             Le Mistigri.

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Commentaires
S
Quand on compare les politiques français et allemands et les alliances inenvisageables par nos petits Français, on se prend à rêver... A une prise en compte de l'intérêt national en sortant des combines véreuses de nos hommes politiques qui ne voient que leurs bas intérêts, au respect des gens par les minuscules syndicats des services publics et autres fonctionnaires ayant un grand pouvoir de nuisance purement corporatiste, aux attitudes de "couilles molles" des politiques en place devant les débordements de la racaille... Prenez des leçons !
S
oui on a tout eu les rois les empereurs les rerois les reempereus a quand le messie.qu on se marre. salut a toi camarade.
L
Salut,<br /> Place nette et des idées neuves. Comme tu dis, y en a marre. Changeons ce sytème sclérosé et ces idées qui dates. Il nous faut des gens responsables, sincères et intellectuellement honnêtes.<br /> J'aime bien tes coups de gueule. Continue.
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