Les abus et le choix des réformes .. interrogations..
« Y EN A MARRE »
On veut les réformes…
Celui qui décide d’une dépense n’est pas celui qui la paie : ce vieux principe toujours en vigueur dans la gestion de l’administration explique en partie de nombreuses et très coûteuses incohérences et toute une série de petits gaspillage symboliques.
Il est sûr que nous serions d’accord pour parler de dépense efficace.
Suite à un rapport sur l’endettement et les voies de sa réduction :
- « Simplifier l’organisation administrative et faire disparaître toutes les structures redondantes », dit le rapporteur dans sa proposition.
- « En cas d’annonce d’une nouvelle dépense, préciser la dépense supprimée en contrepartie pour le même montant. ».
Le Premier ministre a annoncé à l’automne la suppression du Commissariat général du Plan, instrument essentiel de la politique économique du général de Gaulle.
Au sein de la majorité, les libéraux se sont immédiatement félicités. En voilà un, enfin, qui ose tailler dans l’administration la plus obsolète.
Sauf que le Plan n’a pas disparu. Il renaît sous le nom de Centre d’analyse stratégique auprès du Premier ministre…
Le Sénat, chambre dite « haute » de la démocratie parlementaire française, est un drôle d'endroit, une « bulle » au sein dde la République plein centre de Paris mais loin des fureurs de la ville. L'endroit est superbe, les rémunérations et les avantages en tous genres sont royaux.
Le gouvernement prendra t’il exemple sur le Canada ou la Suède qui ont passé leur administration au dégraissage.
Mais avant leurs restructurations, les Etats canadien et suédois n’employaient pas autant de fonctionnaires que l’Etat français.
Plus précisément, il n’existait pas dans ces pays un statut de la fonction publique rigide comme en France, qui bloque toute mobilité. Face à ce chantier immense, le gouvernement s’estime donc contraint à réformer peu à peu. Il s’appuie sur le choix d’un vrai pilote, le ministère des Finances.
Mais il comporte un risque, celui de liguer contre Bercy l’ensemble des ministères dits dépensiers, et de bloquer in fine toute avancée.
Pour l’éviter, le gouvernement devra réaliser au préalable des audits, associant à Bercy les ministères concernés. On n’en a pas fini de la résistance des fonctionnaires face aux réformes nécessaires.
Avec des extraits de « L’argent public jeté par les fenêtres » de Ivan Best, articles lus dans Challenges.fr - 02.03.2006.
Pas facile de réformer dans ce pays avec tous ceux qui traînent des savates pour que ça ne bouge pas.
Dans le genre réforme, voyez ce qu’il en est avec le CPE.
Pour cela on n’hésite pas à employer la désinformation auprès des lycéens pas encore au fait des problèmes économiques.
Une poignée de nervis, délivrés par des partis politiques, encadrent de petits noyaux durs empêchant, dans certaines universités, tout accès à une majorité qui voudrait reprendre les cours. Bel apprentissage de la démocratie. Manque plus que le retour des moujiks avec en trame des relents de goulags.
Dans ce CPE, ce qui est dérangeant, plus dans la forme que dans le fond, est que le licenciement peut s’effectuer sans aucune explication. Il devrait être prévu, par respect à la personne licencié, qu’il lui soit circonstancié en partie la ou les raisons de son licenciement.
Il est compréhensible que les jeunes se sentent révoltés par ce procédé expéditif où ils se sentiraient considérés comme de simples kleenex sans qu’ils ne puissent en comprendre la cause.
Si erreur (s) de leur part il y a, la moindre des choses seraient qu’on leur en donne une explication.
Mais comme le dit quelqu’un dans le poste...vous savez ce que j’en dis…… ce n’est juste que mon avis.
A vos commentaires et bonne journée à tous.
Le Mistigri.
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