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Au Bistrot du Coin
16 avril 2008

Quand c’est fini n. i. ni ni ça recommence…

« «  Y  EN  A  MARRE  » »

CA EN DEVIENT INTOLERABLE

Toujours les mêmes qui  recommencent avec les suivants.

Les indécrottables de l’Education nationale sont encore à la source de nouvelles ballades d’étudiants dans les rues.

Il n’y a pas à dire, certains, voir beaucoup, sont plus aptes au bourrage de crâne et à l’endoctrinement qu’à instruire correctement ceux dont ils ont la charge.

Si bien endoctriner que certains lycéens n’hésitent pas à aller prodiguer la « bonne parole  »  et débaucher dans les collèges. A quand les manifs de maternelles ?

Il faut souligner l’énorme, le formidable courage dont fait preuve le représentant du syndicat des enseignants, la FSU et son secrétaire général en particulier, dit le nuisible national.

Ce monsieur n’a de cesse de mettre l’Education Nationale Publique dans la rue pour un oui ou pour un non avec comme slogan : toujours plus.. Toujours plus.

Toujours plus d’enseignants, toujours plus de moyens même s’il continue d’y avoir de moins en moins d’élèves dans les établissements.

C’est le monsieur toujours plus, avec son petit esprit de caste privilégiée, s’arque boutant sur ses privilèges au dépend de la communauté.  Le pire est qu’il en semble si peu convaincu lui-même lorsqu’il s’adresse à la presse avec son regard fuyant.

Il semble  ne convaincre que les convaincus, plutôt majoritaires à l’origine. Pour durer aussi longtemps et avoir encore été réélu, c’est qu’il doit posséder le plus gros estomac nécessaire pour ânonner son sempiternel leitmotiv.

Et il ne faut surtout pas lui parler du bilan de sa corporation. Il se place bien au-dessus, ainsi que ceux qu’il représente, d’avoir à justifier  la moindre chose.

Il déclare fièrement 3 journées de grève pour la rentrée des vacances.

Son sens de la responsabilité le préserve bien d’organiser ces manifestations lors de celles-ci. Le courage de ses opinions ne l’amène pas à sacrifier ne serait-ce qu’une journée ou deux de sa tranquillité personnelle. Du moment que ses privilèges sont conservés…

Et se  soucie peu si les endoctrinés, et malheureusement les autres élèves manqueront bon nombre d’heures de cours.

Pas de scrupule, non plus, pour les problèmes financiers dans lequel se débat le pays et que comprend la majorité des citoyens. Beaucoup sont  prêts à faire certains sacrifices tout en étant loin de bénéficier de salaires  assurés et confortables.

Bien des professions du privé plus pénibles sont loin de bénéficier de tant de privilèges avec autant de congés payés. 

Lorsqu’on entend les slogans prononcés par certains matraqués du bulbe, on se dit que pour le cas, la leçon a bien été appliquée.

On  ne peut que s’inquiéter de l’état d’esprit qui règne dans la tête de ceux qui se veulent être des  pédagogues. Et s’interroger sur le sens et la motivation que certains donnent à leur engagement.

A savoir si dans leur formation l’endoctrinement syndical n’est pas structurel pour autant de  revendications chroniques.

On ne les entend pas dans leurs revendications nous parler desmilliers de profs sous ou non employés qui pourraient  venir en soutien aux élèves où être appelés pour faire face  à un absentéisme toléré comme nulle part ailleurs.

Il est effarant d’avoir à entendre des conversations d’enseignants du secteur public lors des vacances. Il devient vraiment éreintant à les entendre se plaindre et geindre sans cesse.

Faut pas s’étonner des boites à cancres qui nous sont proposées.

En terme d’Education, nous sommes les tartuffes de l’Europe, les Tartarins de l’érudition, les pitres de l’enseignement primaire et secondaire. La France se plaçant dans les profondeurs des différents classements faits sur son Education publique.

En France il faut bientôt  arriver au bac pour avoir un peu de certitude sur le fait qu’un étudiant sache lire correctement et écrire dans un français compréhensible.

De toute manière, dans l’Education Nationale, ils ont  la garantie du Bac au rabais basé sur les quotas. Héritage du démagogue monsieur LANG.

Heureusement que les écoles privées sont là pour redorer le blason de l’enseignement.

Ces Etablissements et les profs ont le même programme que le public, à la seule différence qu’ils sont davantage motivés. L’intérêt de leurs élèves passent avant les problèmes contractuels qu’ils peuvent rencontrer.  Mais surtout  ils ne se prennent pas  pour les « phénix » ou les aristos de l’Education comme aime à se démarquer  la caste de l’Education Publique.

Lorsqu’on pense que certains de ces « phénix » de l’Education Nationale Publique se sont mis à crier au loup lorsqu’on a émit l’idée de bon sens qu’il faudrait créer des classes préparatoires à la langue.

Il semblait tellement évident qu’un petit émigré était handicapé dès le départ en CP pour pouvoir évoluer comme ses camarades autochtones du même âge.

Tout de suite ces « intellectuels soixante huitard  » ont brandi  les panneaux du racisme de l’intolérance et autres qualificatifs  dont ils ont le secret pour dire qu’à l’école de la République tous étaient égaux et qu’il ne fallait pas pratiquer l’exclusion.

En disant cela à ceux qui ne comprenaient pas la langue française, ils ne risquaient pas d’être contredits.

Autrement dit, on a tout tiré vers le bas, le temps que ceux qui ne comprenaient rien à la langue puisse entrevoir les lumières de la république. Pendant ce temps, beaucoup de ceux qui pouvait la regarder s’en sont désintéressé et  se sont éteints dans l’attente en perdant  l’intérêt que l’école pouvait leur apporter.

Un petit comparatif  intelligent et logique à faire entre le public et le privé aurait dû leur déciller la vue et leur permettre de voir, au-delà de toute idéologie, ce qui était une évidence.

Le privé n’acceptant pas dans leurs classes des enfants non aptes à comprendre au moins la langue qui leur était parlée.

Ca c’était la première mission d’intégration de l’Education Publique. Et pour des questions d’idéologie, beaucoup d’élèves ont loupé la correspondance.

Heureusement que dans beaucoup d’écoles de nos provinces  et campagnes, pas trop polluées des idéologies urbaines, subsiste cet amour de prodiguer le savoir et que nous,  nous puissions encore ressentir l’amour et le respect que nous avions pour nos maîtres ou professeurs.

Je me souviens de classes dont les effectifs variaient de 36  à 44 élèves, voir même (une fois) 48. Cela n’a pas fait de générations de demeurés.

On progressait au mérite  et les compostions étaient à moyenne de 12.  Le (certif)  C.E.P. était un péage incontournable  et  nous ne pouvions pas accéder au lycée sans savoir maîtriser, pour le moins, la lecture et l’écriture. Et cela sans traumatisme aucun.

Nous apprenions par cœur des leçons basiques pour nous aider à mieux les mémoriser, sans que pour autant nous perdions le sens de la réflexion.

Les profs étaient peut-être plus motivés et mieux formés comme pédagogues.

Alors, par pitié, que les enseignants geignards et pleurnichards se remettent personnellement en question au lieu de  sans cesse faire appel à la trésorerie.

Arrêtons de vouloir constamment  remettre en question le système éducatif pour n’importe quelle raison.

Vous vous plaignez que les parents ne sont plus derrière leurs enfants pour suivre leur progression.  Avez-vous pensez qu’ils peuvent être un peu « largués » par un système d’instruction qui change sans cesse et dont ils ont perdu les repères.

Ceci est aussi à la base de leur démotivation.

Un de mes profs  répétait souvent.. lorsqu’on veut.. on peut.  Moins d’idéologie et plus de bon sens, c’est le moins que l’on puisse demander à ceux charger d’instruire.

Pour la modération.. c’est vous qui voyez. !

Vous savez ce que j’en dis, ce n’est juste que mon avis et, soyez-en assuré, ainsi que celui de beaucoup d’autres.

A vos commentaires et bonne journée à tous.

Le Mistigri

(Les textes de ce blog sont la propriété de son auteur et ne peuvent être reproduits sans son consentement ou sans citer son nom, ainsi que ceux qui y sont mentionnés. Merci).

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Commentaires
S
c'est de traiter les gens de faignants.SO
L
Chacun répond ici s'il en a envie et comme il le souhaite du moment que ses propos restent tolérables à la bienséance.<br /> Le Mistigri
S
Tu me demande de dévellopper ma pensée,alor que tu te contente de deux réponses a ton édito aussi plates,aussi nases,ridicules! Oui,j'ai besoin de l'exemplérité de le la pensée d'une G.TILLON,d'un A.CESAIRE,et de tant d'autres,face a ce ramassi de conseils a la noix pour la réforme de l'EDUCATION!
L
Bonjour SO,<br /> je ne pense pas qu'il faille mélanger les genres. Faire de la récupération avec l'exemplarité de la vie de Germaine TILLON est un peu facile.<br /> Je ne vois pas le parallèle avec le sujet sur l'Education Nationale et la pensée de celles qui se sont exprimées.<br /> Il serait bon de développer ta pensée.. ce qui est permis et facile de faire ici.<br /> Cordialement.<br /> Le Mistigri
S
Valérie,Fany,et bien d'autres!... Heureusement,Germaine Tillion et bien d'autres!<br /> A vos lunettes réflechiez du moins essayer! SO.
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