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Au Bistrot du Coin
8 décembre 2005

Bon « nonosse ».. Messieurs les journalistes

le_mistigri17                                      " Y EN A MARRE "

Ah.. ! vous ne le lâchez pas votre « nonosse », messieurs les journalistes.. !

Et encore ce matin…ça continue.. vous allez le ronger jusqu’au bout et nous en repaître les oreilles jusqu’au prochain tsunami  ou autre catastrophe  « alléchante ».

Comme vous vous repaissez de ce mot «  RACAILLE » et vous nous le servez et resservez à toutes les sauces.

Vous recherchez quoi avec ces façons de procéder.. à réactiver les problèmes au lieu d’aider  à leurs solutions ?.

S’il vous plait ayez  cesse à jeter de l’huile sur le feu… ?

Vous ne pouvez pas ignorer dans quel contexte ce mot a été employé, et dans quel sens il a été repris dans la réponse qui a suivi.

C’est un mot employé couramment employé par les jeunes des cités, il n’a rien de plus particulier que le sens vous en avez donné en relayant cette conversation dans un sens différent.

Il n’était pas questions des jeunes ou gens habitants des cités en général, mais de la minorité de ceux qui rendent la vie impossible dans les cités par tous les moyens que nous savons.

Comme l’expression de «  nettoyage au  karcher », c’est pris dans le sens d’effacer l’image qu’offre les banlieues avec ces tags et cette minorité inquiétante qui saute aux yeux lorsqu’on entre dans beaucoup de cités.

Pourquoi dénaturer ces propos et d’en augmenter la portée dans cette direction.

Où en est la déontologie et l’honnêteté journalistique, voir intellectuelle que vous mettez souvent en avant.

Moi, je vous dis que vous avez une part de responsabilité dans la fermentation des évènements des banlieues. Vous avez donné l’excuse et l’accroche à des esprits échauffés d’ amorcer leurs « défoulements ».

A vouloir toujours le sensationnel.. vous n’avez pas été déçu.  Vous l’avez, en partie, provoqué.

Pour la suite je ne détaille pas la curée dont vous avez tous fait preuves, médias de tout bords.

Vous vous êtes régalé par vos passages en boucles pendant près de quinze jours à nous ressasser jusqu’à nous en faire vomir vos images plus navrantes les unes que les autres. Et par vos détails accrocheurs à la radio.

Vous connaissiez très bien les côtés néfastes et de contaminations de ces reportages en directs. Mais c’était plus fort que vous.. Le « nonosse » était si alléchant... il fallait prolonger sa dégustation.

Vous ne pouviez pas non plus ignorer qu’en donnant le score chaque matin, vous relanciez la compétition entre banlieues.

Je reconnais que certains s’en sont interrogé, mais si timidement et avec si peu de conviction, que le mouvement déontologique qu’on pouvait attendre de votre profession a avorté.

Faire la une à tout prix, ne pas se faire déborder dans l’horreur par la concurrence a souvent été le plus fort.

Nous vous remercierons jamais assez fort de l’image que vous avez donnée de la France au monde entier. 

De vos plans rapprochés qui « truquaient » la réalité des choses. 

Vous connaissiez très bien l’impact du côté spectaculaire de feux pris en gros  plans.

Vous vous êtes biens abstenus de faire pivoter légèrement vos caméras afin de montrer que le calme régnait malgré tout à quelques pas.

D’autres « rapaces » sont arrivés de l’étranger, attirés par vos informations tronquées qui laissaient à croire que la France était à feu et à sang.

Et la confrérie des médias a pu se repaître et se rouler, jusqu’à la nausée dans « l’événement ».

Si les journalistes de terrain se comportent comme certains paparazzi de journaux à scandale, comment voulez-vous conserver votre crédibilité et le respect.

Votre position dominante ne doit pas vous donner le droit de faire et de défaire les bases de notre société par des affirmations, des interprétations, des certitudes personnelles et partisanes.

Je vous laisse une  part de responsabilité du  mauvais climat ambiant en ne parlant que des trains qui arrivent en retard et non pas des choses qui vont bien.

Merci d’être  plus réalistes et moins partisans dans vos analyses politiques.

D’être davantage critiques pour dénoncer les disfonctionnement, les abus de pouvoir.

Ne nous poser pas continuellement en période électorale, à peine terminée la précédente.

Si vous êtes journalistes d’opinion, ayez l’honnêteté et la sincérité d’en annoncer la couleur sans jouer sur une ambiguïté non avouée comme certains « services publics ».

Ne faîtes pas l’opinion, nous sommes suffisamment grands et responsables  pour nous faire la nôtre.

Vous êtes souvent les témoins privilégiés et courageux d’évènements afin que puisse circuler l’information.

Nous vous en remercions, mais que les présentations ou montages ne dénaturent pas ce travail et la vérité  des faits.

Bravos pour  vos enquêtes d’investigations qui sont très souvent perspicaces.

Comme dit quelqu’un dans le poste… vous savez ce que j’en dis… ce n’est juste que mon avis.        Le Mistigri

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Commentaires
L
ca c est bien envoyer dit avec panache bref ca me plait bien t adresse tous mes encouragements pour continuer sur ta lancee
Au Bistrot du Coin
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